– « Face au tsunami de la sécularisation » qui a déstabilisé nombre de chrétiens et de pasteurs, il est nécessaire de retrouver « une nouvelle confiance » dans l’Evangile, face à des valeurs laïques « imposées comme supérieures au style de vie proposé par Jésus ». Il nous faut « dépasser le syndrome de l’embarras » dans ce face-à-face avec le monde, et proposer « le trésor simple, naturel et tangible de l’amitié avec Jésus » (Cardinal Wuerl, archevêque de Washington)
– « Une grande partie des hommes est aux prises avec des questions existentielles, et ne sait ou n’admet pas qu’il s’agit de questions religieuses ». C’est pourquoi « les routes de nos villes et de nos villages sont des lieux de diffusion de la foi » (Cardinal Meisner, archevêque de Cologne)
– Le premier but des ordres religieux « est d’apporter le kérygme, l’Évangile, à un monde perdu». (Cardinal Toppo, Président de la Conférence épiscopale d’Inde)
– « Les défis d’une société largement sécularisée invitent désormais à rechercher une réponse avec courage et optimisme, en proposant avec audace et inventivité la nouveauté permanente de l’Évangile” « (Cardinal Sodano, Secrétaire d’Etat du Vatican)
– La mission chrétienne est « éprouvante à cause des effets de la sécularisation » où « se manifestent aussi des attentes spirituelles, qui portent sur des questions de vie et de mort » (Mgr Dagens, Evêque d’Angoulême)
– L’évangélisation propose la voie sûre « d’un cœur à cœur avec Dieu car le cœur de Dieu miséricordieux parle au cœur de l’homme, empêtré dans le péché, mais à la recherche du sens de la vie et de motifs d’espérance ». (Cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie)
– « Nous savons que le cœur de l’homme est fait pour l’infini et aucun faux infini ne parvient donc à le satisfaire. À cette attente ne saurait répondre d’abord une doctrine, mais plutôt un événement, une expérience. Il a soif d’une rencontre avec des personnes pour qui le Christ est une réalité si présente qu’elle change leur vie ». (Père Carrón, Président de Communion et Libération)
– L’Evangélisation doit « toucher le cœur » avec une parole qui « s’engouffre dans les blessures et les fissures de l’homme d’aujourd’hui pour lui révéler sa beauté intérieure » (Mgr Olivier Schmitthaeusler, évêque français des MEP
Pour aller plus loin :
- 6/ Une priorité du renouveau pastoral lié à la nouvelle évangélisation réside dans la paroisse, qui apparait souvent comme « un géant endormi » au potentiel et au charisme missionnaires pourtant déterminants
- 9/ Comme il en a été dans toute l’histoire de l’Eglise, il ne peut y avoir d’évangélisation sans exercice et témoignage de la charité, sans la mise en œuvre de la doctrine sociale de l’Eglise par les baptisés, qu’il faut savoir mieux « conjuguer avec une évangélisation explicite »
- LA NOUVELLE EVANGELISATION, UNE REPONSE MAJEURE DU PAPE AUX CRISES QUI ONT SECOUE L’EGLISE
- 4/ Le développement de la nouvelle évangélisation dans l’Eglise nécessite avant tout un travail profond d’évangélisation et de conversion, personnelle et communautaire, de tous les baptisés, et en premier lieu des pasteurs et des consacrés
- 8/ L’expérience apostolique des laïcs, particulièrement celle des jeunes et des familles, ainsi que les initiatives missionnaires des nouveaux mouvements et des communautés, constituent le socle de la nouvelle évangélisation et ses forces vives, dont doit s’inspirer l’ensemble de la pastorale missionnaire de l’Eglise