Brunor, une vocation - France Catholique
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Marie dans le plan de Dieu
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Brunor, une vocation

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On est tous sur terre pour quelque chose de précis. Dans certains cas cela s’appelle une vocation. Pour la plupart d’entre nous, il est difficile de la discerner. « Qu’est-ce que je ferai quand je serai grand ? » Et c’est parfois bien tard dans sa vie que l’on finit par se rendre compte que tous nos chemins détournés, nos échecs plus ou moins cuisants et nos pauvres succès sans lendemain ont fini par prendre un sens honorable à nos propres yeux, sinon à ceux des autres humains.

On a supporté son conjoint, on a élevé ses enfants, on a fait son travail… Mais pas seulement peut-être…

Pour les artistes (mais aussi les penseurs, les hommes politiques, les soldats, les marins, les aviateurs et les pompiers, les explorateurs, les humanitaires, les hommes de Dieu… et tout ça au féminin…) la vocation est quelque chose de plus net, de l’ordre de l’appel impérieux. Un modèle épuré pour tous les autres qui ne se sentent pas autant déterminés. Un écrivain comme Charles Juliet 1 a abandonné des études de médecine pour consacrer toute sa vie à l’écriture… sans rencontrer aucun écho durant des dizaines d’années. Mais il a persévéré, et est aujourd’hui un diariste et un poète reconnu, au prix d’un travail vertigineux sur lui-même qui lui a permis d’acquérir ce style dépouillé mais unique. Sans sa femme cependant, serait-il jamais parvenu à ces hauteurs ? Pas seulement parce qu’elle l’a probablement fait vivre matériellement ou qu’elle a dactylographié inlassablement ses manuscrits, mais parce qu’elle a cru en son talent et qu’elle a su attendre le jour où un éditeur a enfin pris le relais…

Dans une vocation, aussi singulière, têtue et égocentrique soit-elle, la part des autres n’est jamais négligeable. Une vocation étouffée et qui jamais ne donnera de fruits ou en tout cas pas tous les fruits qu’on aurait pu en attendre, cela existe aussi et on peut même supposer que c’est le cas le plus général. Il suffit parfois d’un mot méchant ou malheureux pour tuer une vocation, ou un seul mot également pour la révéler ou la renforcer. Mais le plus souvent les choses se passent dans la très longue durée.

C’est pourquoi, lorsqu’on rencontre ce qui a l’air d’une vraie vocation, il faut en prendre la mesure et, si on est persuadé que l’humanité a quelque chose à gagner à la réalisation de cette vocation, il faut prendre ses propres responsabilités à son égard.

C’est du dessinateur-chanteur-peintre… Brunor que je veux parler aujourd’hui. Notre ami est encore relativement jeune, en tout cas en pleine forme et au plus haut de son art. Il a acquis une somme de connaissances philosophiques, théologiques, scientifiques… impressionnante. Bien sûr on peut considérer que c’est un autodidacte et, du haut d’un savoir plus universitaire ou d’une position ecclésiale ou intellectuelle quelconque, prendre ses petits dessins et ses petites chansons pour quantité négligeable, voire aller chercher la petite bête qui risquera de discréditer leur auteur et de lui faire perdre beaucoup de temps à se défendre dans des milieux fermés (scientifiques, littéraires, religieux…) peu tendres mais pleins de capacités de nuire… On pourra aussi s’aviser qu’il n’a pas vraiment choisi entre une vocation de chanteur et une vocation d’artiste graphique, ce qui en France ne pardonne guère tant nous aimons mettre des étiquettes ! On peut considérer enfin que ce qu’il fait n’est pas encore totalement abouti et qu’il faudra attendre pour juger… J’en passe et des pires.

Ou bien on pourra se rendre compte qu’un tel artiste, qui a dépassé la cinquantaine, qui a des enfants à élever encore, a suffisamment fait la preuve de son utilité, voire de son génie dans le domaine de l’évangélisation, pour mériter d’être enfin véritablement soutenu par un large public chrétien. Car tout le temps que Brunor passe à faire des travaux alimentaires — dans la publicité, l’entreprise — ou mêmes des scénarios sympathiques mais quelque peu anecdotiques, il ne le consacre évidemment pas à concevoir et à réaliser un quatrième, un cinquième tomes des « Indices pensables » qui seront à mon humble avis, si on lui en donne la possibilité, son Grand Œuvre. Et s’il n’arrive pas à vivre de cette vocation particulière et à en faire vivre sa famille, c’est peut-être une perte culturelle et spirituelle irrémédiable que nous aurons à regretter pour toute une génération. Car le temps est compté pour tout le monde mais plus encore pour ceux qui ont une œuvre à donner.

Alors je sais qu’il est très injuste, grandiloquent, et pas très efficace de chercher à culpabiliser des lecteurs qui, soit sont déjà de fervents partisans de Brunor et ont déjà largement accompli leur « devoir » à son égard, soit ne se sentent pas concernés par cette aventure et ne le seront jamais.

Pourtant, il me semble que quelques-uns d’entre nous pourraient se mobiliser plus efficacement si on le leur demandait plus fermement. En essayant de ne vexer personne (comme il arrive quand on a l’air de solliciter d’une manière trop ferme des gens qui font déjà tout ce qu’ils peuvent ici ou ailleurs)…

Alors voilà où je veux en venir.

Nous venons d’éditer un troisième tome des « Indices pensables », intitulé « Le Hasard n’écrit pas de messages ». et un double album souple reprenant le tome 1 «Le mystère du soleil froid » et le tome 2 «Un Os dans Évolution ».

Cela a nécessité une mise de fonds considérable — à notre échelle — et on est très très loin encore de l’équilibre financier malgré un succès de librairie qui n’est pas négligeable (mais encore trop loin des standards de la grande édition). Nous parlons en milliers quand il faudrait parler en dizaines de milliers et viser les centaines de milliers d’exemplaires. Surtout, faute de prévoir assez ce succès, nous avons procédé par ajustements successifs, avec des diffuseurs différents et pas forcément adaptés à ce type de produits. Quant à notre collaboration avec la Poste c’est tout un poème qu’on ne détaillera pas ici pour ne avoir l’air de prendre parti dans la querelle du « vrai » travail. Bref, un coût de diffusion presque catastrophique.

Ce qui veut tout simplement dire que, pour aujourd’hui, Brunor ne gagne pas encore sa vie sur ces albums (et nous non plus en tant qu’éditeurs). Donc qu’il doit faire autre chose, ce dont il est d’ailleurs amplement capable. Mais donc que le quatrième tome, que certains attendent avec impatience, n’est pas pour demain. Et pourtant, quand on voit les fruits des trois premiers tomes, quand on sait qu’il s’agit d’une porte d’entrée unique vers l’intelligence et la sensibilité d’un public de 17 à 35 ans presque inatteignable par d’autres pédagogies… On ne peut s’empêcher de trépigner.

C’est pourquoi je me permets de revenir à la charge. Dans nos cercles proches, nous avons probablement fait le plein. Comment vendre des albums par dizaines dans des écoles, des librairies, des paroisses ? Il faut que de nouveaux amis prennent le relais, ou bien il faut que les premiers lecteurs se transforment en propagandistes efficaces.

Les deux ouvrages que j’évoque (éditions SPFC) sont diffusés par Salvator-diffusion qui les fait stocker dans un entrepôt. C’est cela qui coûte cher. Le stock doit tourner autrement, et surtout se dégonfler, produire sa rentabilité et, enfin, nous devons savoir quoi faire pour l’avenir.

Quand devons-nous sortir un tome 4 et avec quel tirage initial ? C’est de la décision concernant ce dernier élément que dépend toute la rentabilité — donc la pérennité — de « l’affaire ». 2

Je vous propose de prendre une part du risque avec nous. Combien en souscririez-vous ?3 Si, par exemple, nous vous promettions l’album pour novembre prochain (cadeaux de Noël). Un album à couverture cartonnée de 48 pages quadri, au prix public final de 14 euros ?

A ce stade, seuls les achats groupés nous intéressent. Si nous proposions par exemple un lot de 10 exemplaires pour le prix de souscription de 70 euros ? Combien en souscririez-vous ? Avant la fin juillet bien sûr, cela afin de nous permettre de verser une avance à l’artiste et de lui donner donc le loisir de penser et d’achever cet album dans ces délais …

Merci de nous l’indiquer en m’écrivant à l’adresse ci-dessous quelque chose du genre :

Je souscrirai

10 tomes 4 et je peux payer 70 euros avant la fin juillet

20 tomes 4 et je peux payer 140 euros avant la fin juillet,

etc.

Je règlerai par Paypal, par chèque, par carte bancaire…

Très amicalement,

Frédéric Aimard

éditions SPFC

france-catholique@wanadoo.fr

http://www.brunor.fr/


Pour payer par Paypal :


Paiement avant parution




  1. que m’a fait récemment découvrir un petit-fils de Jean de Fabrègues
  2. Sans compter que nous avons mis en chantier la traduction en anglais et envisagé une autre en chinois !
  3. souscription pour un livre veut dire commande bien avant la parution