Analyse d'une diffamation - France Catholique
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Marie dans le plan de Dieu
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Analyse d’une diffamation

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Je ne crois pas que l’orientation sexuelle et l’identité de genre doivent devenir de nouvelles catégories de non-discrimination dans les lois internationales. A cause de cela, j’ai été « banni » de nombre de sites ou blogs homosexuels comme prônant le meurtre des homosexuels.

Récemment, j’ai parlé devant la Conservative Political Action Conférence (CPAC), le principal rassemblement de conservateurs du pays. Nos invités discutaient de la convergence politique des militants pro-avortements et des activistes homosexuels. J’ai donné un compte-rendu des stratégies internationales destinées à faire entrer légalement l’avortement et l’orientation sexuelle dans les droits de l’homme.

La façon dont les droits de l’homme sont bousculés ces jours-ci est peu connue. Des termes et des idées en apparence innocents flottent dans les conversations et documents des Nations-Unies. Alors, très rapidement, de nouveaux droits de l’homme sont inscrits dans ce qu’on appelle « le droit international coutumier ».

Concernant l’avortement, cela se fait par l’usage répété du terme « santé reproductive ». Ce terme a été répété des centaines de fois dans des douzaines de documents des Nations-Unis, la plupart sans liens avec les États. Les partisans disent que cela a créé un droit international à l’avortement. Naturellement, il n’en est rien.

De la même manière, le mouvement homosexuel espère faire entrer l’orientation sexuelle et le genre sous la protection des lois défendant les droits de l’homme. La tâche a été plus difficile pour eux que pour les partisans de l’avortement car l’opposition à leur cause rassemble la majorité des États membres des Nations-Unies.

Depuis des années, les activistes homosexuels s’évertuent juste à faire entrer les termes « orientation sexuelle et identité de genre » dans les documents des Nations-Unis. Ils ont largement échoué. Le mieux qu’ils aient réussi à obtenir est une mention dans une « déclaration », guère plus qu’un communiqué de presse en réalité, présenté par le gouvernement français et signé par 65 pays en 2008.

Peu après, il y a eu un débat lors de l’assemblée générale des Nations-Unies concernant la peine de mort et les exécutions sommaires. C’est une des douzaines de résolutions annuelles que produit chaque fois l’assemblée générale. Les partisans ont échoué, puis réussi à faire entrer dans le document « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » comme catégorie à protéger.

L’opposition à cette mesure ne s’appuyait pas sur l’approbation du meurtre des homosexuels, contrairement à ce que les activistes ont dit aux médias. L’opposition était basée sur la réticence à introduire dans un document des Nations-Unis ce terme nouveau et vague (quelqu’un sait-il ce que identité de genre veut réellement dire ?)

Chacun sait que cette stratégie a peu à voir avec protéger les homosexuels d’une exécution. Le but est d’introduire un nouveau terme qui permettra d’élaborer une justification à une nouvelle norme internationale. Les États membres le savent. Ils connaissent la règle du jeu. Alors ils ont résisté.

L’an passé, les activistes étaient de nouveau présents au Conseil des Droits de l’Homme à Genève. Il fut procédé à un vote apparemment non sujet à controverse, pour préparer un rapport condamnant la violence contre les homosexuels. Il est passé de justesse. Et c’était un rapport, rien de plus. Mais le gouvernement US et les autres ont claironné que c’était une avancée décisive et historique pour les droits de l’homme. Vous voyez l’embrouille ?

J’ai expliqué tout cela au CPAC. Un jeune péquenot filmait mon discours. Je m’imaginais que les opposants auraient souhaité être là. J’ai même invité les défenseurs des droits homosexuels, mais également patriotes, à venir me rejoindre ainsi que tous ceux qui pensent que la solution ne doit pas venir de l’usine à gaz des Nations-Unies mais de notre propre bord.
dans les 24h, une vidéo d’un extrait de mon discours se trouvait sur Right Wing Watch sous ce titre remarquable : Austin Ruse condamne les efforts pour lutter contre la violence à l’encontre de la communauté LGTB.

Naturellement, cela a fait le tour de toute la sphère homo. Right Wing Watch l’a posté sur You Tube.Mon discours a été déclaré le plus répugnant de ceux du CPAC.

Et les commentaires ? Ils m’ont réellement épinglés. Je serais un homosexuel refoulé. L’un le sait rien qu’à la façon dont je bouge les yeux. C’est surprenant comme les homosexuels aiment utiliser les termes homosexuel et refoulé comme qualificatifs.

La vidéo s’est même retrouvée sur un blog « catholique », celui des Catholique pour l’égalité, un groupe dissident qui rejette l’enseignement de l’Eglise. Ils m’accusent de contrer les efforts pour stopper les exécutions d’homosexuels.

Aucune de ces attaques honteuses n’est vraie. En fait tout est faux et calomnieux. Il aurait été facile de visionner la vidéo entière et de voir que mes arguments portaient sur l’ évolution correcte ou incorrecte des lois internationales.

Mais cela est peu de chose comparé à ce qui est arrivé à Maggie Gallagher, Brian Brown, Peter Wolfgang, ou d’autres qui sont en première ligne chaque jour pour défendre le mariage traditionnel. Ils reçoivent actuellement des menaces de mort. Ce qui m’est arrivé n’est rien comparé à la rage haineuse dirigée contre les défenseurs de sujets comme la Proposition 8 ou contre une petite fille qui a posté une vidéo sur You Tube pour protester contre l’acceptation dans une troupe de filles scouts du Colorado d’un petit garçon perturbé.

La mère de la fillette est une militante essayant de stopper la dérive des Girl Scouts. La fille a posté sa vidéo sur You Tube et elle s’est répandue comme une trainée de poudre dans la communauté homo-fascisante. La famille a immédiatement été en butte à des attaques brutales pendant des semaines. La vie de la petite fille a été menacée. Sa famille était harcelée chez elle. Le père était harcelé à son travail. Ils ont dû se cacher et requérir les services d’un avocat pour faire retirer la vidéo de douzaines de sites internet.

A la fin, les homosexuels ont eu ce qu’ils voulaient. Ils ont muselé cette petite fille. Espérons que l’Américain moyen aura connaissance de ces pratiques, plus dignes de la Nuit de Cristal que de l’Amérique du XXIe siècle.
Je serai tenté de prédire qu’une nuit sombre approche, si ce n’est que je crains qu’elle ne soit déjà là.

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http://www.thecatholicthing.org/columns/2012/anatomy-of-a-smear.html

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Autin Ruse est le président de l’institut Catholic Family & Human Right (C-FAM), un institut de recherche basé à New York et Washington qui met l’accent sur la politique sociale internationale. L’opinion exprimée ici est celle de M. Ruse et ne reflète pas obligatoirement les positions de l’institut C-FAM