On sait que l’Église propose pour ce « week-end » de la Toussaint deux fêtes. La première, 1er novembre, est celle de « tous les saints ». C’est une fête joyeuse qui nous permet de méditer le dogme de la communion des saints, qui nous met en relation avec l’Eglise du Ciel.
Et le lendemain, 2 novembre, c’est la fête des défunts. Une célébration plus mélancolique où nous nous remémorons les êtres chers disparus et pour lesquels, nous les encore-vivants et croyants, avons le droit et le devoir de prier pour leur salut éternel.
Le seul jour officiellement férié étant le 1er novembre, c’est en général ce jour-là que ceux qui maintiennent la tradition vont fleurir « leurs » tombes, au risque donc de brouiller la signification des deux fêtes successives. Pour compliquer notre perception de ces deux jours, il faudrait rappeler que la fête des défunts a des origines païennes que la tentative commerciale d’implanter Halloween en France a remises en lumière (enfin si l’on peut dire).
Aux chrétiens de rechristianiser la fête des défunts, de la réenchanter, sans laisser brouiller le message par les commerçants, voire par les partisans de l’euthanasie qui ont décidé de profaner ce jour en en faisant une « journée mondiale de l’euthanasie ». A chacun d’entre-nous enfin de rester prudent sur la route pour ne pas en faire de ce week-end l’hécatombe qui fait trop souvent les ouvertures du journal télévisé du 3 novembre…
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