Le nouvel album de Brunor - France Catholique
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Marie dans le plan de Dieu
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Le nouvel album de Brunor

Ils sont encore trop rares les responsables de la transmission de la foi qui ont compris qu'avec les albums BD de Brunor c'est quelque chose d'essentiel qui est en train de se jouer dans notre pays. Mais les lecteurs de "France Catholique" ont, eux, accepté de jouer le jeu. Souvent ce n'est pas pour eux-mêmes qu'ils ont commandé et recommandé ces albums mais pour des adolescents ou de jeunes adultes, parfois trentenaires et plus, à qui ce langage dessiné permet d'entrer dans un débat trop souvent enfermé dans des querelles idéologiques incompréhensibles. Grâce à nous, amis de "France Catholique", voici déjà le troisième album des « Indices pensables ». Une œuvre se construit sous nos yeux, qui fera date, qui sera traduite en d'autres langues plus tard. Aujourd'hui, c'est un risque financier que nous prenons, car l'édition de BD coûte infiniment plus cher que celle des livres ordinaires. Mais comment ne pas croire que ce défi a toutes les chances d'être heureusement relevé quand on consulte le calendrier chargé des prestations de Brunor dans toute la France devant des publics de plus en plus nombreux et souvent enthousiastes ? Pour ce troisième album nous vous appelons à la rescousse. Merci de le commander dès aujourd'hui, si possible en quantité. Il paraîtra dès le mois de novembre, en prévision des cadeaux de Noël.
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Votre dernier album a moins d’un an, et vous sortez déjà une suite !

Brunor : C’est que je ressens une sérieuse urgence. Plus je rencontre de jeunes aux quatre coins de la France, plus je mesure à quel point il est urgent d’apporter des informations pour leur permettre d’y voir plus clair. Cette nécessité de partager tous ces indices, est un moteur pour me faire travailler sur cette série, entre mes travaux de commande habituels.

Vous avez déjà constaté de beaux fruits spirituels, nous en avons parlé ici…

Oui. Après la lecture de l’album Un Os dans évolution, des jeunes de 18 et 20 qui sont allés trouver l’aumônier de leur lycée technique pour lui demander de les préparer au Baptême, c’est un vrai cadeau du Ciel. Cela confirme qu’ils n’attendaient que cela : trouver des indices solides de l’existence de Dieu. La situation se retourne : pour des lecteurs non croyants, l’hypothèse d’un Créateur quitte le rayon des fables religieuses pour devenir envisageable. Car les gens ne cherchent pas des religions, ils cherchent ce qui est vrai. Si on peut les aider à voir que le christianisme est vrai, il intéressera nos contemporains. Du moins, ceux qui sont dans une recherche honnête, comme ces deux jeunes d’Autun. Mais il faut mener le combat sur deux fronts…

D’un côté les créationnistes, de l’autre les évolutionnistes ?

En effet, ces deux partis opposés résument bien la situation de confusion générale. On peut montrer qu’il s’agit d’un faux débat. Car, comme l’a dit en 2008 Benoît XVI : « Il n’existe aucune incompatibilité entre création et évolution. » C’est ce que raconte mon album sur l’évolution. Ce faux débat est si vieux et si médiatisé qu’entre ces deux extrêmes, les honnêtes gens ne savent pas trop quoi penser. Et trop de catholiques s’ima­ginent que la foi est de plus en plus déconnectée du réel et de la raison. Ce qui a conduit Jean-Paul II et Benoît XVI a écrire des encycliques sur ce sujet, car le fidéisme est un vrai danger.

De l’autre côté, notre société vit dans un mythe. Depuis les thèses de Darwin, elle répète de façon incantatoire qu’il n’y a aucune intelligence organisatrice. Que la vie est capable d’apparaître toute seule, qu’elle a pu « émerger » d’une soupe primordiale. Or, depuis cette déclaration de Darwin, les sciences ont fait des progrès considérables dans la connaissance de la complexité du vivant. Pourtant, on ne voit pas beaucoup de scientifiques ou de philosophes en tenir compte dans leurs discours.

Quels sont ces progrès qui ne seraient pas pris en compte par les savants ?

Déjà, du temps de Darwin, en 1856, Pasteur avait démontré que la « génération spontanée » est impossible. Les insectes n’émergent pas spontanément de la matière inerte, dans des sacs de farine, dans les cales des navires après trois mois de traversée. Pourtant, cette croyance d’un passage naturel du non-vivant au vivant était alors étayée par des « scientifiques ». La démonstration de Pasteur n’a pas empêché Darwin de prétendre que « la vie est apparue dans un petit étang chaud, dans lequel il y avait un riche bouillon de produits chimiques organiques, à partir desquels s’est formé le premier organisme primitif à la suite d’une longue période d’incubation durant les temps géologiques » (lettre de 1871, à son ami biologiste Joseph Hooker.) Depuis plus de deux siècles, il n’y a guère de progrès dans le discours des scientifiques matérialistes (ou disciples de Spinoza) : on retrouve le « riche bouillon » sous ce nom de « soupe primordiale ».

Mais l’apparition de la vie reste une énigme.

Exactement. Alors j’en ai assez qu’on nous raconte qu’elle « émerge », comme si c’était si simple, et si naturel, et tellement facile pour le « hasard ». Écoutons la télé ou la radio, le hasard est utilisé comme un jocker qui évite au bon peuple de se poser trop de questions quant aux origines. Alors que depuis Darwin, nos biologistes et chimistes savent que c’est extrêmement plus difficile que ça, de faire « émerger » les formes de vies, même les plus simples. Ils ne savent toujours pas le faire. Ils savent obtenir des « morceaux d’ADN », mais le fossé entre la matière inerte et le vivant est de plus en plus grand.

Vous n’aimez pas beaucoup ce terme d’émergence…

Dans mes albums et dans les conférences, j’explique pourquoi ce terme est abusif. Il y a deux siècles, Darwin était pardonnable de rester dans la croyance en une génération spontanée qu’il justifie par « une longue période d’incubation », mais aujourd’hui nous savons une chose certaine : pour que la première forme de vie puisse exister, un système extrêmement complexe doit être mis en place auparavant. Un véritable langage doit être inventé. C’est le langage utilisé pour rédiger le message génétique.
Ce langage de l’ADN nécessite d’abord un alphabet. Il est composé de 4 lettres : 4 molécules géantes qui, mises 3 par 3, permettent d’écrire des mots, qui sont organisés dans des phrases, qui composent un message. Et ce message génétique contient les instructions nécessaires à organiser un organisme vivant.

Au XIXe siècle, Darwin ne pouvait pas le savoir…

C’est pourquoi on lui pardonne. Mais maintenant qu’on le sait, il s’agit de ne pas enterrer cette information, car elle est éclairante. Comment une « soupe primordiale » aurait-elle été capable d’inventer toute seule (par hasard) un véritable alphabet, une langue élaborée et des messages intelligents qui ont du sens ?

Si vous critiquez Darwin, on va croire que vous êtes créationniste…

En réalité ceux qui se nomment eux-mêmes « créationnistes » sont des fixistes, qui re­fusent les progrès de la connaissance grâce aux sciences. Ils ont tort, car non seulement refuser la réalité est une définition de la folie (comme dirait Aristote), mais ils n’ont pas vu que cette connaissance de l’Univers et des vivants nous conduit à l’Artiste qui crée tout cela par sa Parole… Tiens ! Mais au fait, une parole, ce n’est rien d’autre qu’un message intelligent, porteur d’instructions.

Mais n’est-ce pas vous qui voyez un langage, un alphabet ? On n’entend guère cette façon de présenter le message génétique…

Même les scientifiques les plus opposés à l’idée d’un créateur emploient ce terme de message, car c’en est un. Quelle est la source de ce message ? Est-ce la soupe primordiale ? N’y aurait-il pas un auteur intelligent ?
Quant au langage, ce n’est pas tout. Il y en a un deuxième qui est nécessaire : celui des protéines. Et ce deuxième langage est écrit, cette fois, avec un alphabet de 22 lettres (22 types d’acides aminés).
Comme ces deux dispositifs élaborés ne parlent pas la même langue, il a fallu inventer un traducteur, ou un dictionnaire, pour que les instructions du message génétique puissent être comprises dans l’autre langue en vue de fabriquer les protéines nécessaires à l’organisme.

Vous parlez de l’organisme des plantes, des animaux, ou de l’homme ?

Tous ces types d’organismes nécessitent ce même dispositif, depuis plus de trois milliards d’années. Et un beau cadeau du Ciel est arrivé en octobre 2009 pour confirmer que je n’essayais pas d’interpréter les choses en parlant abusivement de langages : le prix Nobel de chimie a été décerné à 3 chercheurs* qui travaillaient sur le sujet : « Comment fonctionne le traducteur entre les deux langages ? » Désormais, on peut vérifier que cette façon réaliste de présenter les choses, n’est pas une interprétation de chrétien pour inciter les gens à aller à l’église !

Vous aviez abordé ces thèmes dans le précédent album, le nouveau va donc approfondir cette question du hasard ?

Oui, en abordant la question des grands commencements imprévus que nous observons dans l’histoire de la création-évolution qui se fait par étapes. Commencement de l’Univers, de la vie, de la pensée. Bien sûr, le hasard et l’imprévu jouent un rôle important, mais la grande question est de savoir si le hasard est seul. Les athées et les scientifiques disciples de Spinoza prétendent que oui (puisqu’ils refusent l’idée de Créateur et de Création ). Mais si on pouvait encore adhérer à cette croyance au temps de Darwin et de Monod, ça devient très difficile de nos jours. Les plus habiles nous disent que le hasard est l’opposé du déterminisme. Mais en réalité, le contraire du hasard aveugle n’est pas le déterminisme tout aussi aveugle, le contraire du hasard c’est l’intelligence.

Pourquoi n’apprend-on pas cela ?

C’est parce que nous ignorons la complexité du vivant que nous sommes prêts à croire que le hasard est capable de faire tant de choses, du moment qu’il dispose de temps. Et on nous fait croire que le temps est infini, comme le croyaient Démocrite et Darwin. Mais nous savons aussi depuis 1965 que le temps n’est pas infini car la Terre est relativement jeune et dès que la température a été favorable, la vie est apparue assez rapidement. Mais je ne vais pas raconter tout l’album ! Je pense qu’il nous aide à mieux mesurer à quel point le Créateur connu des prophètes hébreux et de Jésus-Christ est compatible avec l’Univers réel que nos sciences découvrent jour après jour. Néanmoins, comme je le répète dans les conférences-rencontres : ne me croyez pas, vérifiez vous-mêmes !

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Pour faire venir Brunor dans votre paroisse ou
votre établissement scolaire, téléphonez au 01 47 55 97 45


La prochaine BD de Brunor, Le hasard n’écrit pas de messages, sera imprimée à la fin du mois d’octobre. Vous nous rendriez un immense service en nous disant combien vous pourrez en commander ou en envoyant dès aujourd’hui par courrier une commande accompagnée de votre chèque à l’ordre de « France Catholique » (13 euros par album, port offert1).

60 rue de Fontenay 92350 Le Plessis-Robinson

Conditions spéciales à partir de 50 albums.

  1. offre limitée dans le temps, cessant dès la parution effective de l’album début novembre 2011.