Après les JMJ - France Catholique
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Le martyre des carmélites
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Après les JMJ

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Les journées mondiales de la jeunesse de Madrid ont été, selon tous les témoins, une magnifique réussite à tous égards. Les participants sont revenus enthousiastes d’une expérience qui les a profondément marqués. La fameuse veillée du samedi soir, interrompue brusquement par un gros orage, restera dans la mémoire comme un moment privilégié où le Pape et les jeunes, solidairement, ont affronté les éléments, non pas avec stoïcisme mais avec un surcroît de fraternité. Benoît XVI, la soutane trempée par la pluie, n’a pas voulu quitter la tribune pour trouver un abri. Et l’immense foule s’est mise à chanter comme jamais. Ce ne fut certes qu’un moment qui n’épuise pas la richesse de tout ce qui fut vécu durant ces jours, mais il restera comme un symbole.

Certains ont déploré, à juste titre, la faiblesse insigne d’une bonne part de la couverture médiatique des JMJ. C’était comme si nos confrères n’avaient retenu que la contestation des anticléricaux, pourtant bien faible dans son argumentation et dérapant parfois dans des bassesses indignes. C’est sans doute qu’il est difficile de saisir la nature d’un tel événement qui échappe assez radicalement aux catégories de l’information. On n’admet pas et l’on ne comprend pas que toute une jeunesse se retrouve dans une foi commune qui permet de comprendre le sens de l’existence, en mesurant avec sérieux et détermination les enjeux de l’avenir. C’est vrai que, pour le coup, toute une culture qui se prétend branchée se révèle étrangement ringarde au regard de la force de conviction de cette jeunesse qui, non contente de dire tranquillement son refus des fausses valeurs, met sa confiance en ce qui dure et permet de dépasser les crises de confiance qui affectent nos sociétés. L’avenir était à Madrid… Pour certains c’était impossible à avaler, mais il faut leur pardonner. Leurs yeux aussi s’ouvriront.