Trois amis et une jeune femme entrecroisent leur destin. Enchantés par la douceur de vivre en Algérie, ils vivent douloureusement la fin de la guerre et l’exode.
Dans de courts récits journaliers, emprunts d’émotion et de poésie, l’auteur montre comment évolue leur état d’esprit en face des évènements : la paix des braves, un accrochage avec l’ALN, la libération des prisonniers FLN, la tentative de ralliement d’une wilaya, l’autodétermination, les manifestations politiques, le combat pour l’honneur – désespéré et aveugle – des partisans de l’OAS, l’insécurité de 1962, l’enlèvement et le racket des Européens, le déchirement des rapatriés.
Certains faits sont réels, relatés par les médias, d’autres sont imaginés et reconstituent la mémoire des pieds noirs, telle que l’a vécue Jean Monneret.
Oubliée par l’opinion, cette tragédie montre la fragilité des civilisations, la légèreté et la précarité de l’humaine destinée, en même temps que le pouvoir rédempteur de l’amour.
Pour aller plus loin :
- Deux drames de l’Algérie française, vus par les Anglo-Saxons. Sétif, 8 mai 1945 – Alger, rue d’Isly, 26 mars 1962.
- La guerre d'Algérie et les médias. Questions aux archives. Paris Sorbonne nouvelle, 2013, 183 pages, 18 pages-photos, 1 DVD, 34 euros.
- Yaha Abdelhafid. Ma guerre d'Algérie. Au cœur des maquis de Kabylie. 1954-1962.
- Pervillé Guy. Oran, 5 juillet 1962. Leçon d'histoire sur un massacre. Vendémiaire, 2014, 317 pages, 20 euros
- Français d’Algérie, 50 ans après