Rapport de la Délégation aux droits des femmes sur l’IVG - France Catholique
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Rapport de la Délégation aux droits des femmes sur l’IVG

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56% des Français contre la pratique de l’IVG par les sages-femmes (sondage IFOP)

Parmi les mesures préconisées par son rapport sur l’IVG rendu public le 29 octobre 2008, la délégation parlementaire aux droits des femmes demande que les sages-femmes puissent pratiquer l’IVG médicamenteuse.

L’Alliance pour le Droit de la Vie rend public aujourd’hui le sondage IFOP (www.ifop.com/europe/index.asp) qu’elle a commandité sur ce thème : 56% des Français considèrent que « Ce n’est pas le rôle des sages-femmes de pratiquer l’IVG ».

Pour l’Alliance pour les Droits de la Vie, la prescription par les sages-femmes de l’IVG médicamenteuse ne répond ni au besoin des femmes enceintes, ni à celles des sages-femmes. Caroline Roux, sa secrétaire générale, l’explique : « Nous partageons le souci exprimé par la délégation aux droits des femmes contre la tendance à orienter les femmes vers l’IVG médicamenteuse de façon précipitée, en sous-estimant ses conséquences. Préconiser que ce type d’IVG soit pratiqué par les sages-femmes, ce n’est pas une bonne idée pour les femmes, notamment celles qui sont isolées ou en situation de précarité. La proposition suppose en effet de les inciter davantage à l’IVG ‘à domicile’ dont la délégation parlementaire reconnait pourtant qu’elle est douloureuse à la fois physiquement et psychologiquement. Par ailleurs, faire des sages-femmes les prescripteurs de l’IVG, ce n’est pas valoriser leur métier. Les sages-femmes aspirent à renforcer leurs compétences médicales sans perdre leur identité professionnelle de préparation, d’accompagnement et de suivi des femmes enceintes autour de la naissance..»

L’Alliance pour les Droits de la Vie rappelle que la prévention de l’IVG est en échec dans notre pays. Elle considère qu’il serait paradoxal de faire peser cet échec sur la profession de sage-femme, en lui demandant d’assumer la pratique de l’IVG. Elle devrait plutôt être associée à la promotion des véritables alternatives à l’avortement.

Engagée dans l’écoute et l’aide aux femmes enceintes ou ayant avorté, l’Alliance pour les Droits de la Vie propose une politique de prévention de l’IVG s’appuyant sur des campagnes de responsabilisation dans le domaine de la vie affective et sexuelle et d’aide aux femmes vivant une grossesse imprévue ou difficile.